10/08/2014

Amok, ou le fou de Malaisie


Je reviens après une longue absence dans la vie de mon blog, mes critiques… Je n’ai pas d’excuses mais la vie fait que … beaucoup de choses se passent, des choses changent. Rien n’est immuable.

Je viens de finir il y a peu de temps une nouvelle d’un de mes auteurs préférés, qui ma précisément redonner un peu le goût de lire : Amok, de Stefan Zweig.

J’ai des souvenirs très présents encore du premier  livre que j’avais lu de lui : Le joueur d’Echecs. Probablement l’un de ses livres les plus connu, les plus lu, mais aussi le dernier qui a été publié à titre posthume. C’est peut-être pour cela qu’il a un goût particulier.

C’est peu être aussi, quand on connait un peu la vie de l’auteur, toutes ses œuvres qui ont un goût de particulier.  L’écrivain autrichien ayant une foi inconditionnelle envers l’homme, au moment de la monté du nazisme dans son pays voisin, l’Allemagne, a préféré fuir en Amérique du sud, et s’est donné la mort quelques années plus tard. Tragique histoire. Mais l’auteur nous a laissé  un nombre de recueil tout aussi émouvant et tragique. Le peu que j’ai lu de lui, ses histoires dépeignent les côtés obscurs, et les peurs des hommes, avec toujours une fin empreinte de tragique et d’émotion….

Amok fait partit de ceux là. Deux hommes, un plus en retrait que l’autre de la société, voyagent sur un bateau qui les ramènent en Europe. L’un va découvrir l’autre par l’histoire qu’il a vécue en Malaisie. Il était devenu un Amok, un fou de rage et d’amour pour une femme.

L’homme en retrait, qui en fait se cache, raconte petit à petit son histoire. Explique sa situation, son comportement, ses réactions, ses découvertes, ses conclusions. Tout cela semble très banal, et un peu aseptisé de premier abord quand on lit et que l’on arrive vers le milieu de l’histoire.  C’est dans le dénouement, les révélations, et les conclusions que l’amok et ce qu’il a fait prend tout son sens et qu’il va aller  jusqu’au  bout de ce qu’il a décidé. C’est dans l’histoire de la femme et de son dénouement que viennent les émotions que l’on ressent.

Dans le contexte de l’époque d’écriture où la femme était encore contrainte et stéréotypée, il règne au début une ambiance un peu machiste, qui m’a un peu dérangé. Mais c’est pour mieux effeuiller les carapaces de la femme de notre anti-héro.


Tragique histoire à la façon d’une tragédie grecque, qui s’attache à décrire les fonctionnements de nos émotions, de nos réactions. Stefan Zweig était un ami du Docteur Sigmund Freud, et on comprend  pourquoi quand on lit ses histoires. L’art de l’auteur est aussi de créer un attachement aux personnages en peu de phrases et de pages, sans que l’on s'en rende compte.

L’amok est-il seulement réservé aux hommes de la Malaisie ou pourrions-nous tous devenir des amoks un jour ou l’autre ?  Encore plus dans notre société actuelle où tout va vite, et où tout devient individualiste, pourrions-nous  nous transformer en amok ? Ou peut être la transformation s’est -elle déjà opérée sans que nous nous en rendions compte ? L’amok de Zweig nous pousse à réfléchir à nos choix de vie au quotidien, à nos relations avec les autres, à notre condition exceptionnelle par rapport aux autres animaux. Qu’est ce qui nous différencie d’un fou ou d’un individu censé ? D’un animal ou de ce que l’on appelle un  humain ?

25/11/2013

PS : I love you

Lorsque l’on rencontre, son âme sœur, on ne peut pas s’imaginer, à ce moment là, que le temps peut être court. On croît que l’on aura toute la vie pour s’aimer et se connaître. On s’imagine passer une vie heureuse à l’abri des grands malheurs. Dans le cas contraire l’autre sera toujours là pour nous soutenir et inversement.

    C’est pourtant ce qui vient d’arriver à Holly, une irlandaise trentenaire de Dublin, qui vient de perdre l’amour de sa vie, son Gerry, d’une tumeur au cerveau. Le début du roman commence sur cette note malheureuse et donne la trame future de l’histoire. Mais ce que ne s’attendais pas Holly, c’est que son amour perdu avait prévu son départ, et ne pouvait pas la laisser sans l’accompagner dans son deuil et lui remettre le pied à l’étrier pour qu’elle arrive à vivre sans lui. Il lui a écrit dix lettres à ouvrir le premier de chaque mois pour l’aider petit à petit, et lui donner des directives à suivre.

    L’histoire oscille entre la gravité de ce qui s’est passé, les sentiments de Holly et la légèreté qu’apporte le soutien des amis, et la reprise doucement de la vie qui continu dans la famille et les amis. Mais comment vivre pour Holly quand on a perdu sa moitié ? Que tout lui rappelle son histoire, son mari ?  A-t-elle encore un but, une mission sur cette terre ?

    La colère, la tristesse, les interrogations que ressent Holly sont contrebalancées par la compréhension le soutien et la joie qu’apportent les situations avec ces supers meilleures amies. On passe du rire aux larmes en un quart de seconde pour certaines situations. Je pense au séjour en Espagne ou les discutions entre copines, à l’affrontement du regard des autres en soirée ou pour chercher un travail. Tout est à vivre sans l’autre, « ma première fois sans… », et Holly va vivre beaucoup de première fois.

    Holly va devoir accepter la solitude, sa nouvelle vie, se trouver de nouveaux buts, et surtout apprendre et comprendre que l’on ne vit pas que pour l’autre mais aussi pour soi. On ne peut pas ressortir d’une épreuve comme celle-là sans être transformé et être armé pour la nouvelle vie qui nous attend.

    Ce n’est pas avec objectivité que je commentes ce livre. La mort et le deuil d’un être proche est une épreuve qui est arrivé à plusieurs d’entre nous. Je pourrais être un expert sans m’en féliciter. Certains deuils laissent des traces indélébiles et inaltérables pour la vie. Je me suis tourné vers ce livre peut-être inconsciemment pour trouver des réponses ou confronter mon vécu avec une histoire inventé. Tout le monde n’a pas eu la chance comme Holly d’avoir des lettres tous les mois, ou d’avoir des amis formidables. Tout ne peut pas se régler dans les premières années après le décès. Les fantômes, les monstres et les peurs peuvent perdurer longtemps.

    Pour ceux qui n’ont pas connu cette épreuve ( je ne le souhaite à personne), le talent de l’auteur vous fait toucher du doigt les sentiments que l’on peut éprouver, l’ambivalence et la bizarrerie des sentiments négatifs, de la tristesse et de la morosité face à la joie et le bonheur que la vie et les proches peuvent vous apporter.

    Pour conclure j’aimerais rendre hommage à :

-         Toutes les Elisabeth (mère). Restez comme vous êtes, maternelle et compréhensive. Une épaule sur laquelle on peut venir pleurer et se réfugier.
-         Tous les frères et sœurs différents et excentriques, qui apportent du piment à la vie. Ne changez pas.
-         Tous les John, Sharron, Denise et Daniel. Les supers amis, soyez toujours vous-même à l’écoute des autres, drôle malgré vous, même avec votre caractère.
-         Tout les Richard, ces frères (ou sœurs) austères et froids qui sont loin de vous, mais qui se dévoilent quand on si attend le moins.
-         Toutes les Helen. Si vous n’avez pas pris des nouvelles pendant des mois de « peur de déranger », ne venez pas demander pardon à la première occasion. « Les amis ne dérangent jamais ». Alors assumez-vous ! Ne changez pas !
-         Tous les patrons compréhensifs.








29/03/2013

L'héritage ou la Crypte des âmes





Kvetha Fricäya !
Je vous salut amis !

Amis de lecture et de ressentit face à la fin de cette série. Et oui c’est la fin ! Je me retrouve comme à chaque fois que je finis une série que j’affectionne beaucoup et qui m’a plu. Que vais-je devenir après ? Où vais-je retrouver une force et une avidité de lecture comparable à ce que je viens de finir ? Bien entendu j’ai le cœur serré et je suis au bord des larmes à chaque fois ! Chaque fin ! Harry Potter, Le royaume de Tobbin, Le chant des sorcières etc.…
C’est un sentiment étrange qui m’anime à chaque fois. C’est comme si j’avais accompagné l’auteur dans son écriture. Leur héros sont leur enfant, leur bébé que l’on a du mal à laisser partir et voler de ses propres ailes.

Mais bon, trêve de larmes, je suis la pour commenter et donner mon avis sur ce livre.
Inutile de vous dire que j’ai adoré cette fin de cycle. Vous l’avez compris, je pense,  aisément dans le paragraphe antérieur. Toutefois je suis obligé d’émettre quelques critiques négatives, malgré ma note de 5/5 étoiles sur Babelio.

12/03/2013

Le livre des âmes


Il me tardait de le lire. Mes mains et mes yeux me brulaient depuis plus d’un an que j’avais finit « Le livre des morts ».

J’ai beaucoup plus aimé le second livre. Si je me rappelle bien, la première histoire était beaucoup plus stéréotypée, j’avais vu venir la continuité de l’histoire et donc les révélations de la fin bien avant. Néanmoins  ce roman qui mélange suspense, Histoire, ésotérisme et grandes questions sur le pourquoi et le devenir de l’humanité : c’est mon dada.

13/02/2013

Les sorcières de North Hampton


Je suis peut être rempli d’idées reçues ou de certains stéréotypes, et je n’ai pas pour habitude d’adhérer aux genres de lectures qui font la mode, du style vampires, bit-lit etc.… Ca ne me plait pas. Beaucoup d’auteurs s’engouffrent là-dedans pour finalement sortir beaucoup de livres qui se ressemblent ou pour découper en plusieurs tome, histoire d’assurer la fidélité du lecteur et surtout celui de son porte-monnaie. Vous me direz aussi, c’est un peu le même système dans le style Fantasy que j’affectionne particulièrement. Mais bon c’est comme ça.

Mais pour une fois une petite once d’espoir est apparue quand je suis tombé sur ce titre. Il y avait peut être quelque chose qui m’intéresserait. L’auteure est reconnue, et les sorcières ça me plait plutôt bien. Je ne m’explique toujours pas comment j’ai été sélectionné mais j’ai reçu le livre par un service de presse.

25/01/2013

Druide

A l’origine de cette nouvelle ère de paix : il y a le Pacte. Contrat conclu entre les royaumes humains (deux au Nord, et les tribus unies au sud) et le peuple des druides. Les druides sont les maitres de la forêt. Ils conseillent, apportent leur savoir et leur médecine aux hommes et protège la forêt. En échange la forêt est un lieu sacré pour les druides et interdit pour les hommes sauf autorisation exceptionnelle de circuler par le chemin des Rois. Jusqu’au jour où un capitaine d’une citadelle guerrière appelle en renfort un druide pour élucider une nuit de crimes sanglants et inhumains. Ce sera Obrigan Yslain qui se verra confier la tâche de résoudre ce mystère.

01/11/2012

Complément "La dernière lame"

Vous trouverez ici quelques petits compléments que j'ai déniché.


Notes de l'auteur sur son livre (blog Pandore)


Estelle FAYE vous parle du départ de son roman.



Estelle Faye vous parle de comment travailler son imagination



Estelle Faye, "Je veux faire vivre des personnages"


28/10/2012

La dernière Lame



  
Dans le cadre de l’opération « masse critique », je voudrais tout d’abord remercier le site Babelio pour m’avoir choisit, l’éditeur « Le pré aux clercs » pour la mise à disposition gratuite du livre et l’auteur « Estelle Faye » pour avoir créer cette histoire.

Premières impressions à la réception du livre.  C’est un très bel objet, une belle image de couverture, le papier de qualité. L’image me raconte une jeune femme rousse au regard noir et menaçant, assaillit par de lourdes pensées. Un fond d’image décrivant un château ou d’autres bâtiments à flanc de falaise, elle-même rongée par une mer ou un océan déchainé. Tout cela correspond de premier abord.

Je tourne les premières pages et je découvre ceci :
« Nul ne sait quand les océans ont commencé à monter. Il y a deux siècles, trois… davantage, sans doute. Avec la lenteur obstinée d’une vieille tortue de mer, l’eau avale les îles et les côtes, engloutit villes et campagnes. On raconte qu’à l’est, au-delà de l’Archipel de Jade, il n’y a plus aucune terre, ni continent, ni récif. Que des flots.
D’aucuns prétendent qu’un ancien blasphème a déclenché la Crue universelle. D’autres, que les péchés des hommes ont provoqué la colère de Dieu. Cependant personne n’a pu, à ce jour, arrêter la montée des mers. Et les dernières Terres attendent, fatalistes, leur fin inexorable. Dans cent ans, peut-être moins, plus rien ne subsistera du monde émergé. »

21/10/2012

Le pion blanc des présages (La Belgariade, tome 1)



La-BelgariadeA la lecture du résumé quand j’ai acheté le livre, l’histoire me semblait très obscure et pas très claire, avec ce résumé un peu “ampoulé”.

Avant de vous engagez dans cette histoire il faut savoir qu’elle comprends 5 tomes pour “les chants de la Belgariade”, et 5 autres pour la suite “La Malorée”, si cela vous plait toujours.

Ainsi donc l’histoire commence par la mythologie de la création de ce monde et des royaumes du Ponant.

A l’origine il existe 7 Dieux. Le plus lumineux est Aldur, et le plus sombre Thorak. Thorak, dieu maléfique, voulut garder ce monde nouvellement créé pour lui tout seul et l’asservir à son pouvoir. Mais c’était sans compter sur Aldur et le soutien des autres dieux. Il créa l’orbe (une sorte de sphère) d’Aldur pour rassembler le pouvoir de tout les dieux et contrer Thorak lors des combats éventuels.  Le dieux maléfique réussit à voler l’orbe pour son propre compte et ainsi encore plus asservir le monde. Ce fut la guerre. Mais c’était sans compter que l’orbe avait sa volonté propre. Il ne fit pas allégeance à Thorak. Ainsi lors d’une attaque, Thorak utilisa le pouvoir de l’orbe. Celui-ci trop puissant pour le dieu, Thorak  fendit la terre en deux, mais fut à moitié défigurer au visage.  Profitant de ce moment de faiblesse, le roi de Riva épaulé par le magicien Belgarath, réussit à voler l’orbe à Thorak. Il put s’en accaparer car il avait une âme pure et innocente. Suite à cela Belgarath et sa fille Polgara s’unirent pour contrer Thorak et l’enfermer dans la cité de la nuit, Cthol Mishrak, où il dort encore pour un sommeil éternel.  Mais les présages sont formels : Thorak s’éveillera un jour ou l’autre. C’est alors que l’on découvre que l’orbe, caché depuis plus d’un millénaire a été dérobé. C’est sans compter sur la ruse et l’expérience de Belgarath qui cache aux yeux de tous une pièce maitresse.

Ainsi soit le mythe. L’histoire du livre commence à la découverte du petit Garion, enfant de ferme, élevé par sa tante Pol.

Vous l’aurez compris cet enfant n’est pas là par hasard. Au fil des années, Garion grandira et va devra s’aventurer, un peu par obligation, avec sa tante Pol, et Sire Loup un vieil ami de la ferme et de sa tante, sur les routes des différents royaumes du Ponant. Auparavant le bruit courrait dans les camps ennemis qu’il existerait un héritier du trône de Riva capable de contrer le pouvoir maléfique. C’est à ce moment que les trois compères décident de partir sous de fausses identités. Tout cela sans que Garion ne soit au courant des histoires qui courent, de son identité, et de l’identité de ceux qui l’accompagnent.  Ils rencontrerons en chemins des amis qui deviendrons indéfectibles.

Après cette grosse introduction et les explications disséminées un peu partout, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec “le seigneur des anneaux". Quand on commence à lire de la fantasy, on s’attends évidement à ce que des histoires se ressemblent. Mais il faut aussi avoir la capacité de remarquer les différences dans chaque histoire.  C’est ici le cas. Bien que le début des deux mythologies se ressemblent (dieux créateurs, dieu maudit), qu’il y ait un modèle similaire dans la composition des personnages et des groupes (magicien et un élu ignorant de ce qui l’attends). L’histoire de ce tome se différencie plus tard, avec d’autres personnages et des aventures différentes selon le caractère et la mise en condition du héros.

Ici, il s’agit bien de la mise en condition du héros, Garion.  Celui-ci a été mis dans l’ignorance de toute l’histoire décrite ci-dessus, de qui il est, et qui sont ses amis, pour des raisons multiples et évidentes. “Ce que l’on ne sait pas, on ne peut pas le divulguer même sous la ruse et la force”. Ajouté à cela son caractère débonnaire, un peu fataliste, beaucoup fouineur, mais néanmoins observateur. Cela donne à de vrai situations cocasses avec sa tante, où il ne fait que se plaindre de ne rien savoir, avec d’autres personnages, ou tout seul quand il est un peu trop curieux, mais pourra servir l’histoire.


L’histoire est sans nul doute plus simple, plus basique que “le seigneur des anneaux”, et ce n’est pas pour déplaire. Cette histoire est a conseiller pour les novices en Fantasy et les plus jeunes qui veulent s’y mettre. C’est une bonne entrée en matière. L’histoire, les cocasseries m’ont beaucoup plus. C’est avec un vif intérêt que je vais attendre de me procurer la suite.


ponantcomplet

18/10/2012

Le blog fait peau neuve !!

Voilà presque deux ans que je me suis lancé dans l'aventure de chroniquer mes lectures.

Aujourd'hui le blog évolue et fait peau neuve. Nouvelles couleurs, nouveaux fonds ( peut être un changement de fond plus régulier). J'espère que cela vous plaira.

N'hésitez pas à me faire parvenir vos remarques positives ou négatives, idées, propositions afin d'améliorer ce blog. Cet espace vous est réservé, autant que le plus de personnes soit alaise quand vous venez lire mes articles.

Je tiens aussi à vous remercier pour l'intérêt que vous apportez à mes articles et à mon travail. En l'espace de même pas de 2 ans, j'ai eu plus de 5400 visites ! de tout les horizons !


Il faut que cela continue !!! N'hésitez pas à en parler autour de vous.


MERCI    :-)