Il me tardait de le lire. Mes
mains et mes yeux me brulaient depuis plus d’un an que j’avais finit « Le livre des morts ».
J’ai beaucoup plus aimé le second
livre. Si je me rappelle bien, la première histoire était beaucoup plus stéréotypée,
j’avais vu venir la continuité de l’histoire et donc les révélations de la fin
bien avant. Néanmoins ce roman qui
mélange suspense, Histoire, ésotérisme et grandes questions sur le pourquoi et
le devenir de l’humanité : c’est mon dada.
Quand j’ai vu le second livre
sortir, je me suis vraiment demandé comment l’auteur avait réussit à écrire une
suite qui ne soit pas un remake de la première histoire. Et puis finalement il
a pris un axe perpendiculaire à la première histoire pour le second roman. Pas bête ! Dans « le livre des morts »
l’intrigue suivait et traquait un pseudo tueur en série, racontait l’histoire
des scribes et de la bibliothèque dans plusieurs époques pour que l’on
comprenne les aboutissants et les conséquences dans chaque époque. Alors que dans « le livre des
âmes », c’est plus une enquête historique mêlant « Da Vinci
code » et Indiana Jones. On suit un livre qui a été sortit de la
bibliothèque et perdu depuis longtemps (situation introduite subrepticement
dans le premier livre). On retrace son parcours, et les personnes qui l’ont eu
entre les mains ou l’ont approché de prés. En effet, on ne penserait pas de
premier abord qu’un livre inconnu transforme votre vie et fasse de vous une
personne qui marquera l’Histoire.
Il faut garder à l’esprit que ce
ne sont les effets que d’un seul livre sur une seule année de « natus »
et de « mors » qui ont rendu certains personnages
illustres selon le l’histoire de
l’auteur.
Un autre point que j’ai apprécié
dans ce nouveau roman. L’auteur intègre très bien l’Histoire en elle-même et trois de ces personnes marquantes que
sont : Jean Calvin, Nostradamus et Shakespeare. J’ai adoré les redécouvrir, les voir parler et réagir face à la
situation du livre et comment ce dernier à déterminé leur vie, toujours selon
l’histoire de l’auteur.
Dans « le livre des morts » certaines questions trouvaient des réponses, mais beaucoup
restaient lettres mortes. Dans cette « suite » ces questions trouvent
enfin des réponses, mais c’est un livre vicieux puisqu’il laisse certaines
questions en suspens tout en les appuyant et en les démontrant bien. Malgré cela des doutes persistent.
Doit-on vraiment croire au dieu
que le christianisme prêche depuis des siècles ? Si on est athée, d’où
viennent réellement les écritures des scribes qui ont constitué la
bibliothèque ? S’est-t-on trompé sur la nature même de dieu ? Ou ne
faudrait-il pas plutôt appeler cette force supérieure, la terre mère ou Gaïa
comme dans d’autre culture du monde ?
Si tout est écrit d’avance, notre
naissance et notre mort, que faisons-nous sur terre ? Serait-on les pions
d’un grand échiquier pour Dieu et ses amis ? Nos choix sont-ils vraiment
issu du libre-arbitre ? Ou n’y a-t-il que les grands évènements de notre
destin qui soient prédéterminés à l’avance ?
Que veux dire réellement la date
du 9 février 2027 dans le livre ? Si vraiment c’était la fin du monde
selon les conclusions des scientifiques du livre, pourquoi y a-t-il des
personnes ADH (Au-Delà de Horizon) qui n’ont pas de date de mort ?
Serait-ce la fin d’un monde ? Du christianisme ? Le commencement d’un
nouveau monde ou dieu laisserait les hommes vraiment décider de leur naissance,
de leur destin, et de leur mort ?
Subtil dosage que l’auteur a su
créer et garder pour nous interroger encore un bon moment et laisser croire à
chacun ce qu’il veut.
J’ai aimé découvrir Jean Calvin,
que je ne connaissais que de nom, père du mouvement Calviniste. Un concept ou
un mouvement de pensée sur la prédestination de l’homme. C'est assez
novateur pour l'époque et toutefois
intégriste comme l’on pourrait dire de nos jours.
J’ai aimé découvrir l’angle de
l’auteur sur le personnage, la généalogie et les origines des dons de
Nostradamus. Personnage que je connaissais déjà car je possède un exemplaire de
ses prophéties, et qu’il a habité près de chez moi, à Salon-de-Provence où il y
a encore sa maison à visiter.
J’ai aimé aussi redécouvrir
William Shakespeare. Personnage que l’on connait peu finalement, tant il y a de
mystères qui entourent sa vie et ses écrits.
Pour finir et répondre aux
questions que j’ai reformulé plutôt dans mon texte, je vous citerai une morale
que j’ai faite mienne depuis longtemps et que surement vous connaissait
aussi :
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