Dans mes plus profonds souvenirs, j’ai toujours eu une appréhension quand à lire une pièce de théâtre. Pourtant, le peu que j’ai lu, j’ai toujours aimé. C’est encore la cas avec Phèdre. Difficulté supplémentaire, je n’avais jamais lu une pièce en alexandrin complètement et de Racine. Vierge et innocent de cet auteur je m’y suis lancé sans apriori.
Malgré que la trame de l’histoire soit un peu connu avant le début de la lecture, comme c’est souvent le cas avant de lire les tragédies grecques célèbres, je m’y suis immergé totalement et sans difficulté. On dirait que les mots ont été créés uniquement pour ce genre de tragédie. Chacun trouve sa place avec un ordre millimétré comme du papier à musique, et qui donne une harmonie et une certaine beauté à cette pièce. L’autre aspect intéressant des tragédies grecques, est les questions que soulèvent les thèmes abordés dans les pièces. Ici il est question d’amour incestueux, du regard de la société, de liberté d’action, et de connaissance de soi. Tels on les thèmes qui reviennent souvent dans ces tragédies.
J’ai trouvé Phèdre touchante malgré sa monstruosité d’aimer son beau-fils et rendre coupable les autres de ses actes. J’ai détesté Hippolyte pour la froideur dont il fait face devant sa belle-mère, et les sentiments pour son aimée et son père.
La langue de Racine coule d’elle-même et les alexandrins sont très accessibles et ne sont pas lourd du tout. Tout les vers s’imbriquent les uns dans les autres. L’aspect immuable final des tragédies peur rebuter certains, mais quand on y pense, que ferions nous à la place des personnages ? Que peuvent-ils faire à part d’avoir le courage de regarder leur destin en face et de se remettre en question quitte à en finir puisqu’il n’y plus rien à faire dans ce monde là ? Je pense qu’à leur place nous n’aurions pas le courage d’agir et nous deviendrions tous fou.
Malgré que la trame de l’histoire soit un peu connu avant le début de la lecture, comme c’est souvent le cas avant de lire les tragédies grecques célèbres, je m’y suis immergé totalement et sans difficulté. On dirait que les mots ont été créés uniquement pour ce genre de tragédie. Chacun trouve sa place avec un ordre millimétré comme du papier à musique, et qui donne une harmonie et une certaine beauté à cette pièce. L’autre aspect intéressant des tragédies grecques, est les questions que soulèvent les thèmes abordés dans les pièces. Ici il est question d’amour incestueux, du regard de la société, de liberté d’action, et de connaissance de soi. Tels on les thèmes qui reviennent souvent dans ces tragédies.
J’ai trouvé Phèdre touchante malgré sa monstruosité d’aimer son beau-fils et rendre coupable les autres de ses actes. J’ai détesté Hippolyte pour la froideur dont il fait face devant sa belle-mère, et les sentiments pour son aimée et son père.
La langue de Racine coule d’elle-même et les alexandrins sont très accessibles et ne sont pas lourd du tout. Tout les vers s’imbriquent les uns dans les autres. L’aspect immuable final des tragédies peur rebuter certains, mais quand on y pense, que ferions nous à la place des personnages ? Que peuvent-ils faire à part d’avoir le courage de regarder leur destin en face et de se remettre en question quitte à en finir puisqu’il n’y plus rien à faire dans ce monde là ? Je pense qu’à leur place nous n’aurions pas le courage d’agir et nous deviendrions tous fou.
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