Voici le second tome qui commence et je ne comprend qu’à la fin, qu’il clôturait le début d’histoire commencé dans le premier livre. C’est sans doute pour cela que je trouvait le premier, « les jumeaux », si rapidement finit et inachevé. Le second commence donc sans coupure de temps par rapport au premier. Et il m’a fallu un petit moment pour me remémorer la fin du premier, vu qu’il y a un petit moment que je l’avait lu.
« Les années d’apprentissage » se lit beaucoup plus facilement que le premier. Bien que l’auteur reste fidèle à son langage soutenue et poétique, on est déjà habitué à l’environnement général, aux personnages, aux situations des protagonistes. On est d’autant plus propulsé dans l’histoire que les pages défilent à une vitesse folle. Ce n’est pas peu dire que l’on est directement mis dans l’ambiance, car des rapprochements « magiques » se font entre deux personnes qui se désirait tant. Mélanger le désir et la passion charnelle à de la fougue longtemps retenue de part les devoirs que les magiciens d’Oreska doivent suivre, ajoutez y la poésie et les images de l’auteur, et vous obtiendrez ….. enfin vous voyez de quoi je parle. Lol
Mis à part cet écart de passion qui a sans doute son importance sur le devenir des fondements de la magie Oreskienne, l’auteur continue à développer son histoire. Elle nous emporte avec Tobin et on s'attache encore plus à lui (ou a elle ?). Que de changements s’accomplissent dans la vie de Tobin ! Les deux amis inséparables grandissent joyeusement et rapidement que l’on est tenter d’oublier que Tobin devra un jour ou l’autre accomplir son destin de prince royal auprès de la cour du roi. Hélas le deuil s’abat de nouveau sur la maisonnée. Un prétexte de plus pour accélérer le destin qui se retrouve face à Tobin plus vite que ne l’aurait soupçonné le magicien Arkoniel. Eh bientôt la découverte de la ville, les nouvelles rencontres bonnes ou mauvaises, et les prémices de nouvelles alliances. Bien aidé, Tobin et Kirothus devrons de plus en plus se rendre compte de leurs enjeux personnels pour tolérer et jouer du concours de leur ennemis. Restez sur leur garde et les considérer du vrai visage qu’ils cachent.
Un bon roman dans la continuité du premier, que j’ai adoré tout autant. Une fin que je vous garderai bien de vous dévoiler tant elle est magiquement impromptue, et qui fait l’effet d’un électrochoc sur Tobin. Mais que l’on voit arriver avec les prémisses que l’auteur à bien voulut nous indiquer pendant tout le roman. La trame des futurs agissements que l’on présageait au début commence ici leur accomplissement, mais qui nous réjouissent car la prophétie doit se réaliser.
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