Un article un peu spécial pour
cette série et pour la période dans laquelle j’ai lu les livres. J’ai jugé l’article que j’ai écrit sur le
premier tome, un peu cour à mon gout. Mais que voulez-vous ? La série
comporte 3 livres sur le déroulement d’une seule histoire jeunesse. J’ai donc décidé
de rassembler le principal sur un même article pour les tomes 2 et 3, car je
crains de faire des répétitions, de raconter les mêmes choses dans des articles
séparés au risque de vous ennuyer.
Première chose c’est une série
que j’ai vraiment adorée. Ce n’était pas gagné d’avance, même si j’étais
enthousiaste au début. C’est une série jeunesse, et beaucoup de séries de ce
type sont trop simples à mon goût dans les récits, les trames des histoires et
des personnages. Ici ce n’est pas le cas. Sans pour autant être complexe, les
personnages et l’histoire sont assez en relief et profond pour que l’on puisse
d’attacher aux personnages et au monde.
J’ai bien aimé l’évolution des
personnages tel que les deux héros mais aussi Elanna et Artis Valpierre. Les
autres évolutions sont appréciables comme les pouvoirs d’Ewilan, les capacités
de Salim ou de ce qui lui arrive (tome 3), la découverte du passé d’Ewilan et
de son frère (tome 3).
L’auteur a su créer un vrai monde
parallèle à notre monde réaliste. Un monde à l’opposé du notre qui met en avant
le rationalisme, les faits et la technologie, alors que Gwendalavir est un peu
sont contraire ; on vit comme on l’entend au jour le jour, le dessin (la
magie), les différentes guildes, l’aventure et les valeurs humaines
fondamentales font partit du quotidien.
J’ai bien aimé la reprise de la
mythologie autour de Merlin, ce personnage de la quête du Graal, pour notre
monde, réemployé dans le monde de Gwendalavir.
L’auteur traite les histoires
sentimentales entre Ewilan et Salim, Ellana et Edwin avec une certaine pudeur
et délicatesse tout à fait appréciable. Cela change de ce dégoulinement direct
de sentiments essorés cinq fois dans certains autres romans.
Une ou deux longueurs cependant concernant
le voyage vers Al-Jeit dans le tome 2. Ce voyage est peut être un peu trop
détaillé à mon goût même si c’est pour montrer la cohésion et les liens qu’il
se crée dans le groupe. Ce voyage occupe la majeure partit du livre. Après la
capitale le reste du voyage est un peu plus raccourci en détails pour aller à
l’essentiel.
Une série et un auteur qui sont à
la hauteur des leurs pairs du genre que sont Harry Potter avec J. K. Rowling et
Le seigneur des anneaux avec J. R. R. Tolkien. Je retiendrai de cette série des
sentiments fraternels, une bonne camaraderie avec un humour décapant de la part
de Salim, des sentiments d’aventure et
de liberté partagée part tous les protagonistes qui ont soif de justice pour
Ewilan, ses parents et Gwendalavir. Souvenez-vous : « tout est
possible à partir du moment où cela n’as pas été prouvé ».
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