01/08/2012

La quête d’Ewilan tome 2 et 3




Un article un peu spécial pour cette série et pour la période dans laquelle j’ai lu les livres.  J’ai jugé l’article que j’ai écrit sur le premier tome, un peu cour à mon gout. Mais que voulez-vous ? La série comporte 3 livres sur le déroulement d’une seule histoire jeunesse. J’ai donc décidé de rassembler le principal sur un même article pour les tomes 2 et 3, car je crains de faire des répétitions, de raconter les mêmes choses dans des articles séparés au risque de vous ennuyer.

Première chose c’est une série que j’ai vraiment adorée. Ce n’était pas gagné d’avance, même si j’étais enthousiaste au début. C’est une série jeunesse, et beaucoup de séries de ce type sont trop simples à mon goût dans les récits, les trames des histoires et des personnages. Ici ce n’est pas le cas. Sans pour autant être complexe, les personnages et l’histoire sont assez en relief et profond pour que l’on puisse d’attacher aux personnages et au monde.

J’ai bien aimé l’évolution des personnages tel que les deux héros mais aussi Elanna et Artis Valpierre. Les autres évolutions sont appréciables comme les pouvoirs d’Ewilan, les capacités de Salim ou de ce qui lui arrive (tome 3), la découverte du passé d’Ewilan et de son frère (tome 3).

L’auteur a su créer un vrai monde parallèle à notre monde réaliste. Un monde à l’opposé du notre qui met en avant le rationalisme, les faits et la technologie, alors que Gwendalavir est un peu sont contraire ; on vit comme on l’entend au jour le jour, le dessin (la magie), les différentes guildes, l’aventure et les valeurs humaines fondamentales  font partit du quotidien.

J’ai bien aimé la reprise de la mythologie autour de Merlin, ce personnage de la quête du Graal, pour notre monde, réemployé dans le monde de Gwendalavir.

L’auteur traite les histoires sentimentales entre Ewilan et Salim, Ellana et Edwin avec une certaine pudeur et délicatesse tout à fait appréciable. Cela change de ce dégoulinement direct de sentiments essorés cinq fois dans certains autres romans.

Une ou deux longueurs cependant concernant le voyage vers Al-Jeit dans le tome 2. Ce voyage est peut être un peu trop détaillé à mon goût même si c’est pour montrer la cohésion et les liens qu’il se crée dans le groupe. Ce voyage occupe la majeure partit du livre. Après la capitale le reste du voyage est un peu plus raccourci en détails pour aller à l’essentiel.

Une série et un auteur qui sont à la hauteur des leurs pairs du genre que sont Harry Potter avec J. K. Rowling et Le seigneur des anneaux avec J. R. R. Tolkien. Je retiendrai de cette série des sentiments fraternels, une bonne camaraderie avec un humour décapant de la part de Salim,  des sentiments d’aventure et de liberté partagée part tous les protagonistes qui ont soif de justice pour Ewilan, ses parents et Gwendalavir. Souvenez-vous : « tout est possible à partir du moment où cela n’as pas été prouvé ».


Merci Monsieur Bottero d’avoir réchauffer mon âme d’enfant.

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