
Je ne sais comment écrire et
organiser ma critique tellement ce livre a été fort en émotion. Il n’y a pas assez
de mots dans la langue française pour décrire, commenter ou réagir à l’histoire
de nos héros, surtout celle de Sarah.
Comme chaque récit sur la seconde
guerre mondiale impliquant des faits de résistances ou autre collaboration, on
reste sans voie, ému, tremblant d’émotion devant les choses que les gens ont dû
subir. Cette histoire est certes inventée par l’auteur, mais on se prend bien
au jeu de savoir ce qui est vrai du romanesque. En tout cas les faits
historiques décrits sont réels. Sarah et sa famille n’ont pas existé en tant
que tel décrit dans ce livre. Mais je suis sur qu’il y a du avoir quelques
histoires ressemblantes ou similaires à celle de Sarah.


Et tout cas nos belles institutions
ont encore honte d’en parler ou tout juste murmurer. Une goutte d’eau dans un
océan.

Le pire dans tout cela, pour ma
part, c’est que le peu de survivant qui reste ne peuvent même pas avoir honte
car à cette époque, personne ne savait ce qu’il se passait. Et je ne comprends
pas qu’encore aujourd’hui cela reste un sujet tabou. Il y a bien sur les
plaques de commémorations à Paris et ailleurs, mais il y a encore de la gêne à
en parler.
Sans vous dévoiler le contenu du
récit, je peux vous dire que c’est une histoire poignante et singulière. Une
histoire dure, mais pour tout public et facile à lire. Une histoire très
romancée qui fait passer des messages forts par les qualités d’écritures de
l’auteur et les personnages vivants que l’on croirait sortis des pages dans
lesquelles ils sont enchaînés pour vivre « libre » l’histoire qu’ils
doivent raconter. Un fait-divers qui aurait pu se passer dans n’importe quelle
famille française et même dans la notre, tellement l’écriture de l’auteur est
ciselée et consciencieuse et nous rapproche des héros que l'on pourrait très
bien connaître.
Une fin dans la continuité de la vie de Julia Jarmond, plus personnelle
qui m’a moins emballé. Mais elle est l’un des nombreux messages que l’auteur à
voulu faire passer à savoir les conséquences du passé sur le présent et le
futur.
Elle s’appelait Sarah, il s’appelait Michel, Stanislas, et bien d’autre
encore. Ils sont morts gazés à cause d’un idéal haineux, absurde et inhumain.
D’autre se sont échappés, ont tout perdu et ont vécu avec ce poids toute leur
vie sans jamais en parler à quiconque. Mais il ne faut pas les oublier, et
parler d’eux. « Zakhor. Al Tichkah».
Un livre qui m'a beaucoup touchée aussi. Très belle critique!
RépondreSupprimermerci, je regrette juste un peu le manque de structure ou de clarté dans ma critique. Je viens de voir tes dernières lectures sur ton site, j'attends avec impatience la critique de "de l'eau pour les éléphants" ;-).
SupprimerJ'ai beaucoup aimé cette belle histoire mais j'ai été moins convaincue par les parties sur la vie privée de Julia.
RépondreSupprimeroui, pour ma part c'est plutôt la fin avec la relation entre Julia et le fils.
SupprimerJ'ai seulement vu le film que j'ai beaucoup aimé, j'ai plus qu'a lire le livre maintenant =)
RépondreSupprimerLe film est trés ressemblant à ce qu'il paraît, mais j'ai volontairement refusé de voir le film avant de lire le livre, pour laisser faire mon imagination. (Je ne l'ai toujours pas vu).
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