14/05/2011

La forêt des damnés

Quand on aborde l’idée de lire se livre, longtemps on se demande d’où vient ce monde ? comment en est on arrivé la ? Et longtemps vous n’aurez pas de réponse.

Le roman s’ouvre d’emblée sur le rêve et l’obsession de l’héroïne : l’océan. Dès le début on imagine très bien l’immensité, l’étendue à perte de vue, l’odeur et les sons de l’eau salée. Mais une eau qui a peut être un goût. Le goût putride des zombies qui peuvent en sortir. Qui sait si les zombies ont aussi colonisés les rivages de l’océan ? Nul ne peut le savoir, mais Mary, l’héroïne en est convaincu : Il n’y a que la bas qu’ils auront un espoir de survie.

Puis Mary, l’héroïne, nous raconte sa petite vie. Dans un futur intemporel, il ne lui reste que sa mère et son frère. Ils vivent avec quelques villageois, dirigé dans la crainte et la peur par des religieuses, dans un village clos, encerclé de barbelés au milieu d’une forêt pour se protéger des zombies qui ont colonisé le monde grâce à la contamination.

Un récit mystérieux, hors du temps, et singulier. On rentre, ou plutôt on s’enfonce dans ce récit comme on s’enfonce dans les ténèbres qui nous attirent irrésistiblement et dont on se laisse prendre volontiers.

Tout au long du roman l’atmosphère y est pesante, sombre, lourde et avec un étonnant silence qui ressort du village. Une atmosphère de crépuscule d’angoisse omniprésente mais habituelle. Menacé à tout moment par une attaque de zombies, les villageois ont pris l’habitude de se réfugier et de se rassembler autour de croyances inculqués par les sœurs salvatrices.

J’ai quand même mis un moment à me mettre dans l’histoire. Reprochant et ne comprenant pas toujours l’attitude de l’héroïne. Je me posait des questions à savoir si j’aimait ou pas cette histoire. La réponse est que je cherche encore, indécis car c’est une histoire à part et particulière. Pour vous dire, j’ai mis très longtemps à faire la critique de ce roman, tellement j’étais et je suis encore indécis sur ce livre. Mais après ces questionnements, j’ai été pris dans l’histoire à partir du moment où les héros on le courage d’avancer sans se retourner vers l’inconnu et de suivre notre héroïne, pour pouvoir survivre. On ne peut qu’admirer le courage et la détermination de Mary face à ses obsessions qui la pousse à survivre et a entrainer le reste du groupe qui s’est formé. Ils ne savent pas ou cela les mènent ! Ils ont tout perdu dans ce monde à cause des zombies. Mais ils n’ont que cette solution, les obsessions de Mary pour l’océan, qui les sortira peut être de là. A défaut d’en être certains, ce la les éloignera peut être de ces monstres.


Les avantages sont une écriture singulière et des « appels à la lecture ».On arrive à la fin d’un chapitre, et on a l’irrésistible envie de tourner la page pour savoir si on va avoir la réponse qu’on attends au prochain chapitre. Ou savoir les réponses générales sur ce monde infernal et lourd de secrets et de mensonges et surtout beaucoup de questions.
En cela l’écrivaine est très forte.

Par contre, il est clair que c’est un livre qui s’adresse de prime abords à la jeune gente féminine. Une histoire d’amour que j’ai trouvé simple et sans profondeur et surtout utopique et impossible. Même si un homme peut lire ce roman, je ne pense pas qu’il soit entrainé par le coté sentimental qu’éprouve la jeune héroïne et que l’auteur veut nous faire ressentir. C’est plutôt comme dit auparavant le coté « réponses aux questions de ce monde », le côté « mordant » et angoissant des zombies et le talent de l’écrivain qui le feront tenir en haleine comme moi je l’ai été.

En conclusion c’est un livre qui ne laisse pas indifférent. Qu’on l’aime ou non, on ne l’oublie pas comme ça. Quand à me décider de lire la suite, je me laisse encore un temps de réflexion.

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