18/05/2011

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part


Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. Premier titre de parution d'Anna Gavalda. Mais aussi un titre qui donne une âme ou une colonne directive aux petites nouvelles que renferme ce recueil. Dans chaque nouvelle on ressent que quelque chose ou quelqu'un nous attends un jour ou l'autre, ici ou là-bas. Quelque chose d'éphémère et d'imperceptible que l'on pourrait appeler de la confiance ou de l'amour.
J'ai littéralement avaler ces petites nouvelles. On ressent la fraicheur et l'énergie qu'a mis l'auteur dans l'écriture de ces petites histoires. On aime certaines car elles sont marquantes, alors que d'autres sont déroutantes. On se "fend la poire" aussi avec certaines remplient de notes d'humour corrosive, sur ce que pensent les gens le moment venu de certaines discussion ou de réflexion. Celles qui m'ont le plus marquées sont : I.I.G / Permission / Clic/clac / The opel touch / Pendant des années / et Epilogue. Epilogue ou elle raconte comment s'est passé ses premiers contacts avec les éditeurs pour se faire publier ; pas dépourvu de situations comiques.
Se sont des petites histoires sans grand moment d'aventure. La plus part du temps elle dépeins des fait divers d'une banalité consternante, auquel on ne s'intéresserait pas de premier abord, mais qui à travers sa plume prennent une importance capitale dans la vie de ses personnages. C'est là où est le vrai tallent de conteur(se). A partir de presque rien ou d'une situation sans intérêt, l'auteur arrive à nous happer dans l'histoire et nous transposer dans la peau du personnage, homme, femme, fille ou garçon c'est réussit à chaque fois.

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