25/09/2010

Chronique des mondes émergés, tome 1 : Nihal de la terre du vent.

Quelques genres littéraires ont ce défaut de n'être pas assez variés pour ne pas tarir les sujets. Toute la difficulté consiste à trouver une histoire qui soit assez nouvelle sans plagier les autres ou trop s'en approcher. Avant de lire ce livre, je me suis dit que cette histoire allait se rapprocher d'autres récits plus célèbres. Je ne voyais pas assez non plus les prémices de la puissance ou la profondeur de l'histoire pour qu'elle puisse tenir plusieurs tomes. Une fois que l'on a lu le livre, il faut dire que le résumé est assez sommaire sur la direction de l'histoire.

Au fur et à mesure que je lisais, je me disais que l'histoire ne prenait pas assez d'essor et d'originalité. Il faut dire que ce qui m'a trompé, est que l'écriture de l'auteur est très posé. Elle présente tous les protagonistes sans aller trop dans l'action, préférant la description, dans différentes situations. En avançant, je me suis dit que certains évènements ou autre restaient quand même classique pour une histoire comme ça.

Mais après avoir posé les bases de son récit, l'auteur attaque le gros morceau, de façon douce et enveloppante. Des évènements graves pour l'héroïne principale vont s'enchainer. La mettant dans une sorte de situation oppressante et qui vont avoir un impact lourd sur son caractère et la destinée qu'elle se donne elle-même. Éprise de vengeance elle veut atteindre son but par tout les moyens. L'héroïne en devient sauvage et presque sans émotions d'après le ressentit des autres.

Tout le talent de l'auteur est dans sa façon de choisir ces mots pour nous faire ressentir ce que vit Nihal (l'héroïne), la situation dans laquelle elle est par rapport à son caractère bien trempé. Car Nihal est une jeune fille entreprenante et obstinée. A tel point qu'elle en perdrait peut être le but des vrai valeurs de la vie. Sera-t-elle capable de se battre pour un vrai but ? Laissera-t-elle tomber ses amis ? Ouvrira-t-elle les yeux sur l'auto-flagellation qu'elle s'inflige ?

Ce qui m'a plus dans ce livre, c'est que malgré un monde et un début d'histoire fantasy semblable à un certain Eragon, la suite de l'histoire et les ressentis se différencient et prennent leur indépendance. On découvre un monde inconnu, organisé en différentes terres biens distinctes (l'eau, le feu, la nuit, le vent...) avec des peuples humains dans chacun, mais aussi des espèces propres à leur terre natale ou d'adoption. Chaque monde à ses propres coutumes, sa propre histoire, et d'autres particularités dont certaines sont présentées. Mais on sent que l'on pas encore découvert tout les mondes. L'héroïne malgré certains traits de caractère est attachante à cause de son histoire, des douleurs, et de la solitude qu'elle ressent. Mais elle reste quand même à certains moment une tête brulée !

Je l'ai dit auparavant, son écriture est posée et enveloppante, certes. Mais à mon avis, très personnel, je trouve qu'elle n'as pas assez de puissance narrative pour maîtriser la force de son histoire. A moins que cela ne vienne après dans les autres tomes ? Si son écriture avait été un peu plus surprenante dans la présentation des choses, ou même un peu plus prestigieuse, cela aurait donné un peu plus d'appétit de ma part dans ma lecture. Mais je ne boude quand même pas l'histoire, car je me suis quand même fait attrapé pour découvrir le reste de ce monde, les révélations d'autres secrets, et la découverte d'autre mondes, car qui dit « mondes émergés » dit « mondes ….... ». A vous de deviner en lisant !!!

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