Un livre que je voulais lire depuis longtemps. La notoriété et le succès de l’auteur m’intéressaient depuis un certain temps.
Dès le début, une ambiance glauque et sombre s’installe entre le déroulement de l’histoire dans l’Ariège et Paris. On ressent aussi l’ambiance de peur et de mystère qui plane sur le récit.
L’auteur mélange avec brio plusieurs domaines : du thriller en passant par l’histoire roumaine, le monde de la psychiatrie, les croyances, et les suggestions mentales communes. Des meurtres qui se ressemblent, sur de jeunes femmes à quelques mois de différence, des rituels macabres et singuliers. Très vite les personnages atypiques apparaissent comme le Commandant Vauvert, l’inspecteur Svarta, et les frères Salaville.
L’auteur instille et impose ces idées et ce qu’il veut nous montrer, petit à petit, par de petites touches et quelques mots au fort pouvoir imaginatif. Il nous donne l’envie d’en découvrir plus sur ce monde entre l’horreur et l’onirique. Plus on avance et plus on a envie de savoir. Et la tout est perdu. On est pris dans l’histoire comme la proie d’un auteur-araignée. L’araignée joue avec sa proie, la fait réfléchir, espérer, la traumatise et se nourrie de sa peur. On a l’espoir que cela s’arrange un peu, mais c’est encore pire. Jusqu’au dénouement final on est tenu en haleine au niveau horreur et fièvre de lecture.
Coté négatif, je m’attendais plus a un thriller-policier classique, à savoir une enquête policière, avec suspects et coupables. Or ici, même s’il y a des théories, l'auteur nous sert de suite le coupable. Ne cherchez donc pas l’excitation d’élaborer des hypothèses, vous n’en aurez pas le temps. L’intérêt du livre réside plutôt dans la montée de l’horreur, et la pression que l’auteur exerce sur vous pour vous malmener entre les méchants et les héros qui ne savent pas comment combattre ce mal venu d’ailleurs.
J’ai bien aimé la profondeur du personnage de l’inspecteur Svarta. Femme très atypique, hors des codes policiers classiques, elle possède un passé lourd de secret, et des caractéristiques physiques et mentales hors du commun.
J’ai aimé aussi la façon dont l’auteur nous amène lentement dans son monde fantastico – horrible. Les ambiances, les croyances, les objets, les odeurs, les couleurs… La réalité du début nous échappe totalement avec une fin en feu d’artifice, grâce aux petits morceaux de surnaturel placé un peu partout au fur et à mesure de la lecture.
Pour ma part, je suis ressortit du livre avec quelques traumatismes sur des éléments du récit, tellement l’auteur appuie dessus. Un conseil : homme ou femme, abstenez-vous de vous approcher des miroirs la nuit…
Dès le début, une ambiance glauque et sombre s’installe entre le déroulement de l’histoire dans l’Ariège et Paris. On ressent aussi l’ambiance de peur et de mystère qui plane sur le récit.
L’auteur mélange avec brio plusieurs domaines : du thriller en passant par l’histoire roumaine, le monde de la psychiatrie, les croyances, et les suggestions mentales communes. Des meurtres qui se ressemblent, sur de jeunes femmes à quelques mois de différence, des rituels macabres et singuliers. Très vite les personnages atypiques apparaissent comme le Commandant Vauvert, l’inspecteur Svarta, et les frères Salaville.
L’auteur instille et impose ces idées et ce qu’il veut nous montrer, petit à petit, par de petites touches et quelques mots au fort pouvoir imaginatif. Il nous donne l’envie d’en découvrir plus sur ce monde entre l’horreur et l’onirique. Plus on avance et plus on a envie de savoir. Et la tout est perdu. On est pris dans l’histoire comme la proie d’un auteur-araignée. L’araignée joue avec sa proie, la fait réfléchir, espérer, la traumatise et se nourrie de sa peur. On a l’espoir que cela s’arrange un peu, mais c’est encore pire. Jusqu’au dénouement final on est tenu en haleine au niveau horreur et fièvre de lecture.
Coté négatif, je m’attendais plus a un thriller-policier classique, à savoir une enquête policière, avec suspects et coupables. Or ici, même s’il y a des théories, l'auteur nous sert de suite le coupable. Ne cherchez donc pas l’excitation d’élaborer des hypothèses, vous n’en aurez pas le temps. L’intérêt du livre réside plutôt dans la montée de l’horreur, et la pression que l’auteur exerce sur vous pour vous malmener entre les méchants et les héros qui ne savent pas comment combattre ce mal venu d’ailleurs.
J’ai bien aimé la profondeur du personnage de l’inspecteur Svarta. Femme très atypique, hors des codes policiers classiques, elle possède un passé lourd de secret, et des caractéristiques physiques et mentales hors du commun.
J’ai aimé aussi la façon dont l’auteur nous amène lentement dans son monde fantastico – horrible. Les ambiances, les croyances, les objets, les odeurs, les couleurs… La réalité du début nous échappe totalement avec une fin en feu d’artifice, grâce aux petits morceaux de surnaturel placé un peu partout au fur et à mesure de la lecture.
Pour ma part, je suis ressortit du livre avec quelques traumatismes sur des éléments du récit, tellement l’auteur appuie dessus. Un conseil : homme ou femme, abstenez-vous de vous approcher des miroirs la nuit…
J'ai beaucoup aimé ce roman! le mélange de fantastique et de thriller est étonnamment brillant!
RépondreSupprimerComme je vous ai dit, les miroirs m'ont marqué lol. Mais cet auteur à un vrai talent. Tant mieux pour la littérature française.
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