04/11/2011

Cher amour, Bernard Giraudeau

Cher amour,
Ces deux mots pourrais commencer une déclaration, une chanson, une ode, une lettre de rupture. Mais « Cher amour » est autre chose qu’un simple livre. C’est un hommage vibrant et brillant à la vie, au voyage, à l’aventure, à l’amour d’une seule femme.

C’est une ode à une femme (peut-être pas si) imaginaire que l’auteur à aimé convoité, fantasmé lors de ces moments de solitude, de bonheur, de fugacité, toujours présent dans sa tête et dans son cœur quoi qu’il arrive.


Bernard Giraudeau nous emporte dès le début dans sa façon d’écrire et sa façon de voir les choses et le monde qui l’entoure. On découvre d’autres facettes de l’homme public, sa vision des choses, sa positivité et à la fois son réalisme dans les situations. Les quelques mots du début nous séduisent déjà pour les grands voyages qui nous attendent, avec lui, entrecoupé de sa vie de comédien. Bernard Giraudeau était un bourlingueur, un voyageur impulsif qui ne pouvait rester en place bien longtemps en France, ayant pour principal objectif de travail que de financer ses voyages au bout du monde.


L’auteur nous fait découvrir le vrai visages des pays qu’il visite. De l’oubli et de l’enfer vert de la forêt amazonienne, au surpeuplement et l’activité incessante des villes asiatiques. Il est un inconditionnel de la caméra. Car comme il dit il ne sait pas décrire les visages des gens, alors il les filment. Partout où il passe il est le témoin et on prend part avec lui, de la réalité des gens hors des sentiers touristiques, de la misère sociale, psychologique et économique de certains peuples. Partout où il passe, il nous rapporte des récits de l’histoire : du colonialisme en Indochine et de la guerre avec le Général Leclerc, en passant par les légendes Incas au Pérou et à la conquête de l’or en Amazonie, en passant par les sublimes couleurs nacré et infernale de Djibouti. Partout il raconte les récits de personnes réelles singulières et exceptionnelles comme la Princesse Plaisir, les femmes de navigateurs aventuriers s’installant dans la nouvelle Amérique du sud, l’exil de Rimbaud en Afrique de l’est.


Ce roman a été pour moi une mine de découverte historique et géographique et sociale sur le monde ; Une délectation des mots, que l’auteur manipule avec aisance et envie ; Une admiration pour l’homme qu’à été Mr Giraudeau, et que l’on découvre vraiment au fil des pages hormis le personnages public déjà bien sympathique. Bref un homme qui a aimé la vie et les femmes jusqu’au bout de son existence qui s’est arrêtée trop brutalement.

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