A l’origine de cette nouvelle ère
de paix : il y a le Pacte. Contrat conclu entre les royaumes humains (deux
au Nord, et les tribus unies au sud) et le peuple des druides. Les druides sont
les maitres de la forêt. Ils conseillent, apportent leur savoir et leur
médecine aux hommes et protège la forêt. En échange la forêt est un lieu sacré
pour les druides et interdit pour les hommes sauf autorisation exceptionnelle
de circuler par le chemin des Rois. Jusqu’au jour où un capitaine d’une
citadelle guerrière appelle en renfort un druide pour élucider une nuit de
crimes sanglants et inhumains. Ce sera Obrigan Yslain qui se verra confier la
tâche de résoudre ce mystère.
Obrigan et ses apprentis vont
devoir faire face à la plus pire des scènes de crime jamais connu. A la suite
de certains paramètres à prendre en compte comme la position et l’isolement du lieu, l’impénétrabilité, et la
bestialité ; de nombreuses questions vont s’imposer aux druides mais
également au lecteur. Le mythe du Rodeur est-il seulement cela où est –il
réalité ? Et qu’en est-il de ses « fils » que l’on suppose
depuis des siècles ? Vérité ou légende ?
Les druides comme le lecteur ne
sont pas encore au bout de leur surprise. On croit commencer à comprendre puis,
au fur et à mesure des découvertes, on se rend compte que la réalité est encore
plus horrible et surprenante que ce que l’on ait supposé.
J’ai fortement apprécié le
travail de l’auteur à cerner et nous montrer la torture et la profondeur de ces
personnages. Les principaux comme Obrigan, Freneon, Jereskon, et d’autre ne
sont pas toujours blanc ou noir. Cela les rend plus réalistes et humains.
Une ambiance à la fois naturelle et lourde avec cette
forêt immense, empreinte d’Histoire, de vie, de secrets, et d’horreur. Une
forêt remplie d’ombre et de lumière diffuse. Une forêt solennelle et
majestueuse. Une forêt gardienne et horrible. Une forêt religion. Les druides ont bâtît leur philosophie et
leur religion sur l’arbre-vie, la mère verte, la cité racine, leur savoir et sa
transmission par l’apprentissage. Quatre clans séparent et régissent les
druides : les loups, les cerfs, les ombres et les corbeaux, avec pour
chacun une spécificité.
Côté positif, j’ai adoré comment
l’histoire prend différents virages, pour finir par une grosse bombe aux
dernières révélations.
Je me suis plongé dans la culture
des druides de ce monde : leur histoire, leur fonctionnement, leurs
capacités (pouvoirs), les croyances, les « vérités établies » qui
circulent. On est à la fois comme à la maison et en danger, en sursis dans
cette forêt. Le vernie est prêt à se craqueler. Attention ne serait-ce pas des
yeux jaunes qui vous observent ? ! !
Malgré la qualité indéniable de
l’auteur à rendre son ouvrage exhaustif, le livre est un vrai pavé de 500 pages
écrit en petit. Je ne suis pas arrivé à me lancer corps et âme dans l’histoire.
Les crimes sont vraiment horribles et très détaillés. L’intrigue se met en
place rapidement mais elle est longue. Il y a pas mal de batailles, pas
toujours très claires au niveau visuel. Les affrontements durent trop longtemps
et souvent trop détaillé. On a l’impression que cela ne finira jamais. Dans la
dernière partie du livre j’ai eu l’impression que l’auteur voulait nous amener
seulement au récit des batailles. Il a l’air de prendre son pied avec ça.
Malheureusement ce n’est pas la principale chose que je recherche dans une
histoire fantasy. Trop c’est trop.
Un livre très complet sur la
vision des druides. Attention ceci est un roman et non une encyclopédie ou un
essais. L’auteur nous donne une représentation personnelle des druides pour
servir son histoire. Ici les druides ont non seulement le Savoir mais ils sont
aussi guerriers et diplomates. Je ne connaissais que très peu de choses aux
druides. Mais j’ignorais que ce peuplent pouvait être guerrier. A certains moment
cela m’a fait penser un peu à des films de péplum. Curieux mélange mais bien
détonnant.
D’autres côtés positifs sont le
résultat de l’histoire à savoir des leçons que donne l’auteur. Il nous montre
qu’un monde n’est pas fait que de blanc et de noir mais qu’il peut être nuancé.
La condition humaine est ici très bien représentée avec les humains avides de
pouvoir et de suprématie. Les mensonges perpétrés, la méfiance et l’arrogance
que se portent les peuples. Rien n’est jamais fait de pure vérité. Sur quoi a
été bâtit la fragile paix entre les peuples ? Des choses qui n’aurait pas
du être oublié ont été perdues. Comme dans notre histoire humaine, c’est en
oubliant ou en ne voulant pas voir, que les choses se répètent.
J'avoue avoir apssé un excellent moment aevc ce livre de Fantasy qui a la chance de n'avoir qu'un seul Tome. Certes c'est un pavé mais je ne me suis jamais ennuyé.
RépondreSupprimerTon article donne bien envie, j'espère le trouver en bibliothèque un jour pour sauter le pas ;)
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