C’est le troisième tome des aventures de Tom et de son maître. Mais c’est aussi le tome des changements, des révélations. Ici on doit s’habituer à un autre rythme qu’avec les deux premiers tomes.
L’atmosphère y est à la fois lente et stressante par moment. Horrible et dégoutante pour d’autres moments.
Ce va faire presque un an que Tom est apprenti. C’est le moment décisif de savoir si son maitre va valider ses capacités et le garder en apprentissage à son service.
Mais ce n’est pas sans compter le futur sombre qui se profile à l’horizon. L’obscur gagne en force et soumission sur le monde. On prévoit l’un des plus long et rigoureux hiver. Pour accentuer cette atmosphère déjà noire, amorcée dans les tomes précédents, l’épouvanteur et son apprenti doivent rester sur leur garde et guetter le mal qui arrive, en se dirigeant vers la maison d’hiver de John Gregory, prés d’Anglezarke, prés de la source même d’une des plus anciennes forces maléfiques du monde. Mais cette maison d’hiver n’est pas qu’un poste avancé. Cette bâtisse renferme de lourds secrets protégés par des murs avec peu de fenêtres à quelques centimètres d’une falaise.
Tom devra affronter des problèmes encore plus maléfiques et dégoutants que le fléau du second tome. Imaginez quelque chose à quatre pattes comme un reptile qui monte des marches dans le noir, qui passe prés de vous, sans qu’il ait sentit votre odeur. Imaginez une créature sous contrôle, mais pour combien de temps ? Bien d’autres choses attendent Tom qui devra gérer plusieurs choses à la fois. Autant dire que les périodes de jeunes vont être nombreuses !
Un récit qui sera révélateur de vérités, de confiances, et de savoir-faire de la part de Tom, de John Gregory mais aussi d’Alice qui occupe une place importante et décisive dans ce roman.
Un récit où les bases, les certitudes s’envolent peu à peu pour Tom. Il apprendra à mieux connaitre son maitre d’apprentissage, découvrant qu’il est tout aussi humain que les autres et qu’il n’est peut être pas aussi éternel et robuste qu’auparavant.
L’histoire est toujours écrite à la première personne avec Tom qui raconte ses aventures, le rythme est toujours le même et entrainant sans pour autant être rapide. Un style qui quand il est bien pensé peut être très vite attachant.
Pour ma part le fait que l’on change de rythme m’as un peu déboussolé. L’histoire est moins conventionnelle. Il y par moment quelques instants de flottement. On n'est pas du tout à l’aise dans cette maison et rien ne s’y prête : l’hiver rigoureux, les jours très court, l’humidité, le peu de lumière dû au peu de fenêtres et à la falaise proche, et surtout la cave ! Mais LA CAVE ! Maintenant que vous connaissez un peu plus l’épouvanteur vous vous doutez bien que celle-ci ne referme pas que de vulgaires rats ou insectes ridicules….
A bon entendeur, vous êtes prévenu. Raclez les murs et gardez votre sang-froid lorsque quelque chose de visqueux ou bien autre chose vous frôle dans le noir…. Et surtout buvez de la tisane !
« Histoire à ne pas lire la nuit ».
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