04/11/2011

Rouge, Kristin Cashore

Rouge est une personne, est un monde, mais c’est aussi le titre du roman. Tout nous laisse penser dés le début qu’il y sera question principalement de ce personnage inventé par l’auteur pour reprendre le flambeau du monde fantasy des 7 royaumes qu’elle a créée dans le premier tome « Graceling ».


Je n’ai pas lu le premier tome, celui-ci est indépendant. Je m’attendais à ce que les héros suivant soit dans la même optique que Graceling, même avec un royaume ou un phénomène très différent au niveau de ces capacités extraordinaires. L’auteur nous étonne en prenant le contre pied et à écrit un roman centré principalement sur une seule personne. Décrivant ses caractéristiques, ses peurs, ses douleurs, ses doutes face aux choix qu’elle devra faire dans le futur. Vous me direz, cela va être passionnant d’explorer toute les facettes, les tangentes de Rouge. Rouge la femme aux cheveux flamboyants en camaïeu de feu. La dernière femme monstre qui suscite les réactions antagonistes les plus violentes des humains ainsi que des monstres animaux à son égard. Rouge la femme qui doute et qui culpabilise des horreurs de son père. Oui tout cela est très tenant à lire ! Moi-même j’ai accroché à la sauce du début.



Mon avis est très personnel, mais j’ai été à moitié déçu par ce roman.

L’auteur nous relate son histoire avec une écriture extrêmement romancée et dans un bon langage. Mais comme présenté au dessus l’auteur consacre une énorme partie à la personnalité de Rouge, ses réactions, ses doutes, ses fantômes…. Cela peut plaire à certains, mais pour ma part je me suis pas mal ennuyé. Sur une longue période, il ne se passe vraiment pas grand-chose au niveau de l’histoire. Je me suis même posé la question de savoir à quoi servait certains dialogues. Tout ça pour dire que j’ai trouvé le début bien partit mais j’ai trouvé que le but de l’histoire se perdait facilement dans les méandres mentaux du personnage de Rouge pour nous perdre nous aussi. En tout cas pour cette première partie.


Le livre comporte à se stade encore trois parties dont une seconde aussi importante que la première, et les deux petites dernières.



Mon intérêt pour ce livre se rattrape un peu sur la seconde partie, concernant la démonstration des pouvoirs de Rouge qui sont à leurs pleines activités. Cependant la aussi j’ai été gêné par la géopolitique de ce monde. Certes elle est fort bien expliqué. Mais c’est franchement ennuyant. Ca va que cela sert le but de la bataille.



De façon générale, j’ai quand même trouvé certains personnages attachant. Rouge l’est forcément, malgré ce que j’ai dit plus haut sur l’écriture de l’auteur. J’aurais voulu la voir plus active, plus prenante part à l’histoire que j’attendais plus envolé. En tout cas, j’aurais aimé avoir un meilleur équilibre entre l’action et le romanesque de le première partie. A la fin de cette partie, je me suis dit : « tout ça pour ça ?! ».



Les révélations de l’histoire sont surprenantes sur le moment, mais après réflexion sur ce qu’on a lu globalement, on se dit que certaines révélations sont un peu attendu pour les lecteurs plus perspicaces. Disons que je suis un peu resté sur ma faim au terme de ce roman. Même si cela se finit sur une note très funèbre et touchante de sincérité.



Hormis cette critique de goût personnelle. Je pense que l’auteur à raté un peu le coche. Je ne met pas en doute les choix de l’auteur à vouloir faire un récit hors de la mouvance de « Graceling », mais j’aurais un peu plus aimé si le monde présenté était plus axé sur les royaumes en général, les phénomènes, les monstres (comme décrit dans le livre), et les gracelings. Or ici les monstres et le ou les gracelings ne sont que les faire-valoir de l’aboutissement psychologique de Rouge.



Lecteurs de romans à tendance plus active passez votre chemin vous n’aurez pas assez votre compte. Par contre il plaira aux lecteurs qui sont plus dans la contemplation et le romanesque. Et encore je serai tenté de supposer que la dose soit trop forte pour eux, ou décalé par rapport à leur attente.

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