04/11/2011

Chronique des rivages de l'ouest : Dons

Ah mon auteur préféré ! J’ai déduis cela après cette lecture qui m’a remémoré les bons moments que j’avais passé avec ces précédents livres sur le monde de Terremer. Le plaisir et l’insatiabilité étaient au rendez-vous, quand j’ai lu, relu, et bu les mots, les phrases, les idées développer par l’auteur. Elle na rien perdu de son style ni de son verbe inimitable.

Avec ce livre on se plonge dans un nouveau monde que l’auteur à créer de toute pièce. Je ne sais pas si cela vient de moi mais, j’ai toujours l’impression que les mondes que créée cette auteur sont à la fois complet, enivrant, attachant, et se laisse découvrir avec une avidité gloutonne. Bref des mondes réalistes avec leurs travers et leurs bons côtés, qui font qu’ils deviennent attachants et qu’on ait toujours envie d’en savoir plus.


Il est question ici de la région des entre-terres. Un monde sans nom, où l’histoire se concentre sur ces fameux rivages de l’ouest comme le titre l’indique. Cette série faisant 3 tomes sur ces fameux rivages, on peut donc imaginer que d’autres séries pourraient paraître sur d’autre parties de ce monde jeunement créée.


Se premier tome est une excellent ouverture sur cette partie du monde. A travers l’intervention d’un vagabond, l’auteur nous présente son principal héros, le jeune Orrec et son amie Gry.

Ici dans les hautes montagnes, règnent en maître de puissant sorciers au pouvoirs terrifiant et dévastateur, dont tout le monde évite de fréquenter, et qui par la même occasion devient une sorte de mythe. Tout en bas il y a les gens normaux, qui n’ont pas de pouvoirs, et vivent du commerces et de leur travail. Et au milieu il y a ces entre-terres, où des lignées de d’hommes et de femmes ont reçu un don en héritage. Ces dons permettent de se faire respecter et de se protéger et de garder les limites de leur terres. Chaque lignée a un dons spécial, qu’ils essayent de garder le plus puissant et le plus pur possible dans leur famille sans toute-fois être « absorbé » par un autre lignée au pouvoir plus puissant.

Dit comme cela, vous me direz que le livre va engranger sur la guerre et tout ce qu’il va avec. Je dirais oui en partit, mais ce n’est que le fond, l’ambiance et le quotidien de ces gens. Certains dons sont utilisés avec mesure et parcimonie pour ne pas en abusé et ne pas se laisser dominer. Juste assez pour que les lignées de famille garde leur territoire. En fait ils évitent du mieux qu’ils peuvent de se battre si ce n’est pas nécessaire. En vous disant tout cela, je ne vos dévoile pas grand chose de l’intrigue, puisqu’il y sera plus question d’Orrec et de Gry.


Orrec a le don de son père et de ses ancêtres. Il peut « défaire » tout. C’est à dire détruite, dissocier les éléments de la matière. « D’un seul regard, d’un seul mot, d’une seule pensée, d’un seul geste ». Un pouvoir tellement dévastateur qu’il est donc utilisé par parcimonie.

Gry a aussi le don de ces ancêtres : appeler les animaux pour la chasse. Mais ce n’est pas un dons qu’elle apprécie en tant que tel, et qu’elle refuse d’utiliser.

L’histoire et l’intrique se concentre principalement sur le devenir d’Orrec, sur son éducation a son devenir de Brantor (chef de clan), sur les responsabilités, les devoirs et les obligations que son pouvoir obligera de lui. Un livre très émouvant sur les relations enfants parents, sur la vie en général et sur la façon que l’auteur a de voir la vie et les choses.

J’adore sa vision de parler d’écrire, de vivre les choses et de nous les faire ressentir. Je crois que ce sera vrai pour n’importe quelle histoire qu’elle a écrit ou qu’elle écrira dans le futur. Ce n’est pas pour rien qu’elle a reçu plusieurs fois le prix Nebula.

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